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Culture et patrimoine

Patrimoine historique et culturel

Situé aux portes des vertigineuses Gorges de Daluis aux parois superbes taillées par le fleuve dans les pélites rouges, le village est perché à 800 m d’altitude et domine la vallée du Var. Le village s’étale en quartiers (la Pinée, le Riou, la Salette, Saint Martin, la Gradine, Champ Rey, …) et hameaux (le Liouc, la Faye,…) sur les montagnes alentours.

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Son histoire

Après la conquête romaine (achevée en 14 av. J.-C.), Auguste organise les Alpes en provinces. Le territoire de l’actuelle commune de Daluis dépend de la province des Alpes-Maritimes et est rattaché à la civitas de Glanate(Glandèves). À la fin de l’Antiquité, le diocèse de Glandèves reprend les limites de cette civitas2.

La cité apparaît sous le nom de « Castrum de Adalueiso », puis de « Adalosio » au xiiie siècle, puis Adaluys ou Addaluys, puis Adaluy (provençal).

La cité appartient à la branche de Daluis de la famille de Castellane-Villeneuve. Elle sera ensuite une dépendance des Templiers et, après leur condamnation, aux Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. La cité appartiendra enfin aux Villeneuve-Beauregard.

En 1348, le 18 février, signature de l’acte d’habitation de Daluis signé avec le seigneur de Barrême.

Acte d’habitation de Daluis (Archives de la famille de Clarensbranche des familles De Barrême et De Villeneuve)

En 1388, après la mort de la reine Jeanne, à la différence des autres parties de l’est de la Provence qui rendront hommage au comte de Savoie, Daluis, comme Guillaumes, Entrevaux et Sausses se déclareront fidèles aux comtes de Provence de la maison d’Anjou. En 1481, comme le reste de la Provence, Louis XI étant héritier du dernier comte de Provence, Daluis a été intégré au royaume de France.

En 1760, un traité entre la France et le roi de Sardaigne rectifie la frontière et place Daluis et Guillaumes dans le comté de Nice.

Daluis faisait alors partie du diocèse d’Entrevaux, et de la viguerie de Guillaumes.

 Les troupes révolutionnaires détruisent le château reconstruit au XIVe. Les ruines du château et l’église dédiée à St Celestin surplombent les maisons.
Dominant la vallée, vous pouvez voir les ruines du château avec une tour dont il ne subsiste plus que la partie antérieure mais qui rappelle le rôle de poste frontière français longtemps joué par Daluis. Le château reste l’emblème de la commune, en héraldique son blason est décrit comme étant « De gueules au château d’or, donjonné de trois tours du même ».

egliseL’église du village

L’église est dédiée à St Celestin et surplombe les maisons. Elle a été reconstruite après le tremblement de terre de 1887, en faisant disparaître les restes du château qui s’y trouvaient. Vous pourrez accéder à l’église par un escalier séculaire ; à l’intérieur, vous admirerez « la Vierge du Rosaire à l’enfant » par Jean-Maria d’Avignon (1622), ainsi que les tableautins de l’Annonciation et de la Visitation.

 

Le monument aux Morts

A côté de l’Eglise, se trouve accroché au rocher le cimetière de la commune et le monument en hommage aux fils de Daluis morts au cours des deux Guerres Mondiales. La liste de ces disparus au cours de la première guerre mondiale est très longue. En mairie vous pourrez consulter les arbres généalogiques de tous ces hommes tombés au combat.

Monument-aux-Morts2

1155120831_StMartinLa Chapelle Saint Martin

En haut du village se dresse une petite chapelle, plusieurs fois rénovée après le tremblement de terre de 1887, la chapelle Saint Martin. Là, chaque année, le lundi de Pentecôte, a lieu la messe traditionnelle. Après l’office dans l’étroit bâtiment, le prêtre sort pour bénir les campagnes et leurs habitants.

Puis chacun se retrouve dans le pré pour l’apéritif et le pique-nique partagé, excellent moment de convivialité.

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20060816002L’Oratoire Saint Jean

Il a été construit en 2007, lors de la réfection du mur de soutènement du cimetière, ancienne tour du Château. Petite niche dans ce mur, il est dédié à Saint Jean.

L’Oratoire de la Pinéa ou La Renaissance d’un Oratoire

Mai 2010
« Il y a un peu plus d’un an, la conversation du Conseil Municipal de Daluis, sans doute en train de digresser, est venue sur la restauration des oratoires, et en particulier sur celui de La Pinéa.
Notre Maire, Paul Nobize, m’a dit en aparté : « On pourrait peut-être le refaire ? » Je n’ai jamais connu cet oratoire debout (ni même démoli d’ailleurs), mais je sais à quelques mètres près où il se trouvait, car c’est un poste à lièvre, alors en tant que chasseur…
Même sans oratoire, les lièvres viennent y passer.
Et puis je suis partisan de préserver la mémoire de nos anciens, que ce soit par la restauration des milieux ouverts, des cultures, des vieilles murailles, des sentiers, des canaux d’arrosage, des granges ou cabanes,  …et pourquoi pas des oratoires ?
J’ai donc répondu à Paul que j’étais partant pour monter une petite équipe, et que ce serait un travail que nous pourrions effectuer nous-mêmes, sans se perdre en demandes de subventions et dossiers divers. Mon ami Christophe Brun, dit « Galinette », s’est immédiatement proposé, et il a dit qu’il en parlerait à son père qui se débrouille bien dans la taille et la pose de pierres.
Quelques mois passent, et Paul reparle de l’oratoire de La Pinéa. Il est allé voir l’emplacement, a fait monter un petit camion de sable. Avec Galinette, nous lui confirmons notre disponibilité pour ce projet, d’autant plus que Joseph Brun est prêt à nous donner la main.
Quelques semaines plus tard, Paul nous fait parvenir un joli plan du futur édifice. Nous convenons de commencer le lundi 19 avril.
Paul n’a pas oublié de faire porter un camion de « grille » et du ciment. Joseph et Galinette ont préparé l’outillage, et moi j’ai pris le tracteur aimablement prêté par Gaston, afin de transporter les pierres. Dès 8 heures nous sommes à pied d’œuvre, dans ce paysage qui m’enchante chaque fois que je le retrouve, et par un temps radieux. Joseph et Christophe vont ainsi travailler toute la semaine, employant presque uniquement des matériaux trouvés sur place. La pierre est susceptible et ne s’en laisse pas trop compter, aussi je dois trouver les plus belles sur les clapiers et les ruines du secteur. Ayant d’autres obligations, je les laisserai seuls deux jours pour revenir mettre le toit samedi et dimanche. Là encore, récupération : les planches du toit cédées par Nicolas ne suffisent pas et je trouve mon sauveur en la personne de Doudou Dozol. Il m’en donne une dizaine que je monte récupérer à Saint Martin d’Entraunes. Nous les posons le dimanche matin avec Galinette, non sans avoir fixé solidement la croix, forgée par Lulu de Sausses, au milieu du toit.
Notre ouvrage est terminé. Nous en sommes fiers, même si nous sommes conscients de quelques imperfections. Et nous sommes satisfaits d’avoir bénévolement participé à la restauration de ce petit monument, qui a vu passer tant de Daluisiens, souvent fatigués par une vie de labeur dans ces campagnes pauvres.
Joseph nous a dit s’y être souvent abrité alors qu’il était enfant, et il nous a raconté tout au long de la semaine des anecdotes dont l’oratoire a été le témoin. Ses souvenirs ne sont pas tristes, car ce sont les meilleurs moments qui restent en mémoire.
Nous espérons tous les trois que nombreux seront encore ceux qui, par croyance, curiosité, passion de la chasse ou autre, rendront visite à ce petit monument à la mémoire de nos anciens.
Il reste à mettre un Saint (Saint Jean, selon les anciens qui se souviennent) et à inaugurer dans la joie et la convivialité l’Oratoire de la Pinéa.

Par Guy Maunier

 Le mercredi 18 août 2010, l’oratoire de la Pinéa a été inauguré lors de la traditionnelle messe en montagne célébrée par Monseigneur Veisse, en présence des paroissiens et habitants du village. Il a été dédié à Saint Jacques. Le Maire a remercié toutes les personnes qui ont participé à la réfection de cet oratoire. Un grand pique-nique a suivi pour continuer cette journée festive sous un soleil radieux.

Vue-eglise-et-tour-cimLe château

Les ruines du Château surplombent les maisons. On peut encore distinguer trois tours, dressées en partie. deux servent de mur de soutènement au cimetière, un est sur son promontoire. En allant du pied du cimetière (près de l’oratoire), vers la tour la plus avancée, on distingue les fondations d’une 4ème tour, complètement rasée.

LA GROTTE DU CHAT : UNE CAVITÉ EXCEPTIONNELLE QUI INTÉRESSE LES SCIENTIFIQUES DU MONDE ENTIER

Connue depuis la nuit des temps, la grotte du Chat se situe à quelques kilomètres du village, à 940 mètres d’altitude, en rive gauche du vallon du Riou et une centaine de mètres en contre-haut. On lit souvent que son nom viendrait du fait que son entrée aurait eu, dans le passé, la forme d’une tête de chat : il est difficile de savoir d’où vient cette explication, mais force est de constater qu’il est tout aussi difficile de voir une tête de chat dans l’entrée de la cavité… Il est sans doute plus probable que son nom serait une déformation d’un toponyme ancien, en langue provençale, qui pourrait être « Rocca traoucat », la roche trouée. Il en faut peu, surtout pour un cartographe fonctionnaire des administrations centrales comme l’État en a envoyé au XIXe siècle en légions cartographier nos campagnes lointaines, pour transformer ce nom en « Rocca daou cat », la roche du chat. Et de là, la grotte du Chat… Ce genre d’erreur sur les transcriptions des noms vernaculaires est très courant et émaille nos cartes géographiques actuelles.

Sa galerie d’entrée traverse une zone de blocs effondrés assez chaotique, qui amène à un ressaut de quelques mètres dominant une belle galerie rectiligne au sol plat. Ce conduit mène à une vaste salle assez complexe d’où partent de multiples boyaux plus ou moins étroits formant un véritable labyrinthe où il est assez facile de s’égarer. De cet enchevêtrement sortent, vers le nord, deux galeries assez longues, plus ou moins parallèles, dont la plus importante (et la moins étroite) s’appelle galerie Victor de Cessole. Il existe un moyen de passer d’une galerie à l’autre via un petit réseau supérieur, accessible par une escalade peu évidente et une étroiture assez sévère.

 

L’ensemble de ses conduits atteint une longueur cumulée de près d’un kilomètre, mais il n’est jamais évident de mesurer la longueur d’un labyrinthe… Les galeries sont joliment concrétionnées, et elles sont quasiment sèches en dehors de quelques courts bassins dans lesquels il est difficile de ne pas se mouiller lorsqu’on explore le petit réseau nord. C’est donc une grotte assez facile dans l’ensemble, mais dont l’intérêt majeur n’est pas réellement spéléologique ni esthétique, mais géologique et scientifique.

En effet, il y a très peu de grottes dans ce massif de montagnes, et la raison principale c’est qu’il y a relativement peu de calcaire. On a considéré depuis la fin du XIXe siècle que les grottes et les gouffres se creusent dans les calcaires purs par action des eaux de pluies, rendues légèrement acides en captant le gaz carbonique de l’atmosphère, et qui s’infiltrent dans les fissures par gravité. Or, dans notre terroir, on voit très peu de calcaires purs, et beaucoup de marnes ou de marno-calcaires qui sont considérés comme impropres au creusement de grottes. Si, dans ce contexte peu favorable à la formation des grottes, on en trouve tout de même une, et relativement importante, on peut s’attendre à ce qu’elle ne soit pas tout à fait comme les autres…

Et en effet, la grotte du Chat est exceptionnelle dans la manière dont elle s’est formée, non pas par l’action du gaz carbonique comme la quasi-totalité des autres mais par celle d’un acide autrement plus violent : l’acide sulfurique. Ce mode de creusement était quasiment inconnu jusque dans les années 1980 où un chercheur américain l’a mis en évidence dans une grotte du Wyoming. Il a été par la suite reconnu dans quelques grottes du Nouveau-Mexique, puis dans une grotte en Italie et une autre en Autriche ; mais quasiment rien en France… Jusqu’en 2005 où trois spéléologues et géomorphologues français se penchent sur le cas de notre grotte du Chat. En deux ans d’étude de la cavité, ils en déterminent le mode de formation presque inconnu à l’époque, et publient leurs travaux dans des revues scientifiques internationales, ce qui a soulevé l’intérêt de spécialistes du monde entier.

 

Depuis, le creusement de grottes par l’action de l’acide sulfurique a été très étudié et bien mieux documenté ; d’autres exemples ont été découverts de par le monde : ainsi, par exemple, nos trois chercheurs ont identifié en Sicile une sœur jumelle de notre grotte du Chat : la grotte d’Acqua Fitusa (« grotte de l’eau malodorante » en français), formée de la même manière et qui, de ce fait, présente d’incroyables ressemblances morphologiques.

LA GROTTE DU CHAT : UNE EXCEPTION GÉOLOGIQUE

La grotte du Chat s’ouvre dans la partie sommitale d’une barre de calcaire d’âge Barrémien (environ 125 millions d’années), de quelques dizaines de mètres d’épaisseur, que les bouleversements liés à la surrection des Alpes ont redressé quasiment à la verticale. De ce fait, elle est flanquée des deux côtés par des marnes néocomiennes et cénomaniennes, et ça ne laisse pas beaucoup de surface pour infiltrer de l’eau de pluie dans le calcaire, pas suffisamment en tout cas pour creuser des galeries qui atteignent par endroits plusieurs mètres de diamètre… En fait, pour voir l’eau qui a creusé la grotte, il faut aller à la base de la barre de calcaire, dans le lit même du Riou, où jaillit une source très spéciale : les 5 à 10 litres d’eau assez chaude (16°C) qu’elle émet chaque seconde dans le lit du torrent émettent une odeur puissante et caractéristique d’œuf pourri ! C’est une source sulfureuse, dont l’eau est chargée d’hydrogène sulfuré.

Pourquoi cette eau est-elle anormalement chaude ? Parce que plus on s’enfonce profondément dans le sol et plus la température augmente : l’eau de la source remonte de zones assez profondes, probablement 200 ou 300 mètres sous la surface du sol et le niveau du vallon.

Pourquoi est-elle chargée d’hydrogène sulfuré ? Parce qu’en profondeur, elle traverse des masses de ce gypse du Trias si abondant autour de Daluis. Les gypses du Trias sont connus pour renfermer des niveaux d’un charbon incomplètement transformé, la lignite. Dans ces zones profondes, des bactéries spécifiques, pour se développer et prospérer, récupèrent dans la lignite le carbone et dans le gypse (sulfate de calcium) l’oxygène et l’hydrogène dont elles ont besoin pour fabriquer de la matière vivante, puis rejettent le soufre inutile sous forme d’hydrogène sulfuré. C’est le début du cycle.

Lorsque le Riou n’avait pas encore autant incisé sa vallée et coulait 90 mètres plus haut, la source sulfureuse sortait à l’altitude de la grotte. Comme aujourd’hui, elle remontait des zones profondes par des fissures et des fractures dans la masse de calcaire barrémien : ces fissures se voient parfaitement au sol sur une grande partie de la galerie de Cessole et dans la salle principale de la grotte où, même si elles sont assez larges pour qu’on les voie jusqu’a 5 ou 6 mètres de profondeur, elles sont impénétrables. Là, au niveau de la surface libre de l’eau qui s’écoulait dans les fissures vers le vallon, l’hydrogène sulfuré rencontrait l’oxygène de l’air : c’est la deuxième phase du cycle. En effet, lorsque l’hydrogène sulfuré se combine avec de l’oxygène, la réaction fabrique… De l’acide sulfurique !

 

Cet acide sulfurique, mis en contact avec le rocher calcaire, l’attaque violemment et le corrode, en le transformant… En gypse, à nouveau. Gypse dont on sait qu’il est très soluble, et donc facilement évacué par l’eau de la source. C’est la troisième phase du cycle.

La quatrième phase du cycle est relativement récente (pour le géologue) : en quelques centaines de milliers d’années, le Riou a continué à creuser son vallon et aujourd’hui la source a trouvé plus bas un autre chemin pour surgir à l’air libre. Elle a donc abandonné la grotte, qui est aujourd’hui sèche… Et respirable ! Mais dans la lame de calcaire barrémien, l’eau sulfureuse remonte toujours des profondeurs, et qui sait si en ce moment même, derrière le cours tranquille du Riou, loin de nos regards, dans le secret du rocher, une autre grotte du Chat n’est pas en train de naitre par la magie du mariage de l’oxygène et de l’eau sulfureuse ?

La grotte avait déjà été dans le passé fermée par arrêté préfectoral en raison de dégradations diverses dont elle avait malheureusement été l’objet ; elle est actuellement fermée aux visites touristiques en raison de programmes de recherches sur les populations de chauve-souris dans le périmètre Natura 2000, et de mesures de protection de ces animaux. Préserver un site d’un intérêt scientifique remarquable demande d’en faire une gestion raisonnée, et la commune de Daluis reçoit en même temps un héritage géologique exceptionnel et la responsabilité de le transmettre en parfait état aux générations futures.

tonneau2La vigne et le vin

Le vin à Daluis a toujours été fait pour être consommé en famille ou entre amis. Très peu de familles, les plus pauvres, en faisaient le commerce et du troc contre d’autres marchandises courantes. La plupart des vignes étaient bien exposées, plantées au Vignaret, sur les coteaux de la Salette ou avant les Gorges de Daluis, à la sortie du village. Une bonne terre, une bonne exposition, un peu d’amour de cette terre qui les nourrit et un soupçon d’envie de faire la fête, voilà la recette du vin de Daluis pour les décennies passées et certainement celles à venir.
Robert Spinler-toche, 70 ans, me raconte qu’au plus loin de ses souvenirs, il y avait au village une quarantaine de propriétaires de vigne vers 1935 et sa famille en faisait partie. « Quelle époque, cela a bien changé maintenant ! »
Il est vrai que nous ne savons pas si les vendanges dans les années à venir seront bonnes mais au moins, tout aura été empreint de joie de vivre, de bonne humeur et de partage.

Patrimoine naturel

Le site de Daluis laisse présager les magnifiques randonnées pédestres que vous pouvez y faire. Par des sentiers balisés, réjoignez en partant du village, les communes de Saint Léger et de la Croix, ou le village de Sauze par l’ancien chemin des contrebandiers.
En empruntant le vieux chemin qui relie le pont de Gueydan à Guillaumes, vous passez au dessus des Gorges de Daluis. Arrêtez-vous au belvédère, d’où vous pourrez admirer l’un des plus fantastiques paysages que seule la nature a pu créer. Contraste de couleur et bizarreries de formes font de ces Gorges un lieu magique et mondialement connu.
En bordure de route se dresse un curieux rocher en forme de tête de femme, dite « La Gardienne des Gorges ».
Les Gorges de Daluis ou Clues de Guillaumes n’auront plus de secret pour vous lorsque vous les aurez descendus en canoë-kayac ou en rafting ; une route en bord de rivière vous facilite l’accès pour récupérer vos embarcations.

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